Emmanuel Macron est l’un des Favoris à l’élection présidentielle de 2017 en France.
J’ai acheté son livre « Révolution » espérant y trouver les éléments de son programme après avoir constaté que son site internet ne nous apprenait rien de sa vision.
Page 9 du livre, Macron nous annonce que nous ne liront pas un programme. On y trouve sa vision de la France et ses grandes idées.
Un peu déçu, et surtout surpris de voir l’angoument médiatique qu’il suscite, j’ai eu envie de mettre mes impressions en chansons.
Cet air de Louise Attaque s’est imposé à moi. En effet dans la version originale le refrain dit « elle est pas à gauche, elle est pas à droite ».
C’est la position revendiquée de son mouvement politique. Ni à gauche, ni à droite. Mon avis est qu’il a raison, et tort à la fois.
Il est effectivement ni LR, ni PS, il est inspiré des deux. Mais ces partis sont à l’heure actuelle ouvertement de droite. C’est à dire qu’il sont dans une dynamique libérale. De ce point de vue, il a donc tort, il est de droite.
Il faut redessiner le paysage politique: à droite nous avons PS/En Marche/LR/FN. Nous pourrions intercaler le MoDem de Bayrou près de Macron parce qu’il semble vouloir le soutenir. Nous verrons bien.
Ensuite, j’exprime son éloignement de Francois Hollande même si je soupçonne que ce dernier soutienne E. Macron à la présidentielle. Car le PS va élire très probablement un « anti-Hollande ». Nous verrons cela dans les semaines à venir.
Je dis que sa vision du travail est caricaturale. Les jeunes auraient besoin de plus travailler, les seniors moins. Je ne suis pas d’accord. Les jeunes ont besoin de s’occuper de leurs enfants. Pas de travailler plus. Il préconise les accords de branches, je dis qu’il faut s’en méfier. Il ne faut pas continuer d’amoindrir les droits du travail. Il faut préserver les protections que la loi assure aux salariés. Je fais preuve d’ironie quand je dis « tous milliardaires », je ne pense pas que ce soit la première ambition qu’un jeune doive avoir. Je prônerais plutôt l’entre aide, la lutte contre les inégalités, l’épanouissement au travail, le respect de l’environnement. Ces ambitions sont bien plus nobles à mon sens. Vouloir faire de l’argent ne nous pousse pas à l’altruisme.
Je terminerais sur une critique de style: la fin du premier couplet se moque de la façon dont il a crié lors d’un de ses meetings. Cela peut paraître anecdotique. Je ne le pense pas. Il a révélé à cet instant une faiblesse: un grand manque de confiance. Ses émotions l’ont trahi. Il a une soif de reconnaissance, de pouvoir. J’ai peur qu’il n’ai pas les épaules et la tête assez froide pour présider.
Ce n’est que mon avis.
Nicolas.